Le hasard est de la fête

Après avoir récupéré de la veille aux alentours de 15h, nous avons décidé de poursuivre notre weekend sain en direction du Mac Donald pour y déjeuner ! En sortant, Daniel ayant encore faim a enchainé sur le Burger King d’à côté et je dois avouer que ça sentait le gras à plein nez. Trasho Burger King.

De retour au foyer, nous avons décidé de tester le billard situé au sous-sol de la résidence. Ma foi une salle fort sympathique avec des canapés pour se poser et un billard tout à fait correct. Evidemment j’avais amené mes enceintes avec le caisson de basse pour tester la patience de l’étudiante située à l’accueil juste au dessus…

En Bavière, le lion est l’emblème de la région et on le retrouve partout, même sur le billard :

Daniel m’a honorablement battu à plates coutures mais « Es ist das Leben ».  L’important c’est de participer.

Après avoir perdu plus de parties que je ne peux en compter, nous sommes partis en direction du centre ville. Pour la deuxième fois j’allais remettre les pieds dans la mythique Hofbräuhaus. Cette auberge remplie de touriste mais avec une ambiance de folie. Volksmusik à fond, jouée par des bavarois en costume, Bières de 1L comme s’il en pleuvait et surtout des gens joyeux à toutes les tablées. Seul souci, j’avais oublié la carte mémoire de mon appareil photo…imaginez ma déception mais ça n’est que partie remise, j’y retournerai une troisième fois pour vous en mettre plein la vue. Alala qu’est ce qu’il ne faut pas faire pour quelques clichés. Vous n’imaginez pas le nombre d’allemands en culotte de cuir, si sexy (ou pas) et les allemandes en robes régionales. Ils sont fous ces bavarois !

A côté de nous il y avait des écossais et fidèles à leur réputation ils étaient bien frais. Evidemment en kilt, une bourse en cuir accrochée à la ceinture, un maillot de rugby en haut. Daniel leur a demandé ce qu’ils faisaient là et leur réponse était adaptée à leur état : « L’un de nos amis se marie, nous avons décidé de venir à Munich pour boire, il y a toujours une raison pour boire ». Respect non !

Après avoir bu notre litron de bière arrangé à la limonade (facile à boire mais ça peut vite devenir traitre), nous avons raisonnablement décidé de rentré à minuit. Mais c’était sans compter sur le hasard qui frappe toujours au moment où l’on s’y attend le moins.

Contexte : Munich, un million trois d’habitants, un samedi soir dans la station de métro/RER la plus grande de la ville (sous la gare centrale).

Nous arrivons aux portes du RER et paf les portes se désactivent une demie seconde avant que l’on puisse monter. Désabusés, nous commençons à reculer lorsqu’une fille ouvre les portes de l’intérieur. Là surprise, ladite fille connaissait Daniel en prépa et ils ne s’étaient pas revus depuis Michel de temps. Hallucinant cette rencontre. Bon les deux étaient sous le choc du hasard, la fille rigolant nerveusement pendant tout le trajet et Daniel ayant perdu sa voix ! Il s’avère que la fille, Sabine, démarre un stage à Munich et qu’elle sortait ce soir là avec des amis Erasmus italiens. Nous, ni une, ni deux nous les suivons pour une soirée de folie. Elle connait tous les bars branchés de la ville, un bon point.

Ces bars branchés ne ressemblent à rien de l’extérieur, entrée mal soignée, en retrait… Mais avec l’assurance des connaisseurs nous y avons mis un pied et nous sommes entrés dans un autre monde. Michel de jeunes à l’intérieur, si bien que nous avons du écumer le centre avant de trouver de la place. Plafond assez bas, ça faisait vraiment underground style. Le bar, que dis-je les bars de la salle étaient immenses, la musique terrible bien qu’un peu trop forte. L’ambiance idéale pour s’éclater un samedi soir. J’étais tellement contente de découvrir ce Munich underground que j’ai passé la soirée à m’extasier du côté « in et caché » de cette ville, qui regorge décidemment de ressources.

Nous y avons passé une excellente soirée et évidemment sommes rentrés après le dernier métro, zu Fuβ. C’est fou quand même ce hasard, nous prenions le RER une trame plus loin ou encore une minute après et nous n’aurions pas vu ce Munich caché.

La cleptomanie a encore frappé : après que deux verres à Bière HB nous aient malencontreusement suivis au Muffathalle, nous avons de nouveau été victime d’une filature serrée de la part d’un verre à bière et de deux shooters. C’est fou, ils auto alimentent ma collection avec une rapidité très allemande mais de façon très française ;-)