Biergarten entre collègues !

Vous ne rêvez pas, nous sommes allés au Biergarten avec tous mes collègues de travail. Le fait est que mon stage se terminait à la fin de la semaine et que la semaine d’après un autre stagiaire partait aussi. Il fallait donc fêter cela et en Bavière nous sommes « contraints » de nous retrouver dans un Biergarten.

Evidemment cette soirée a été préparée à l’avance, pour ne pas dire « à l’allemande ». Mon patron a planifié cela comme une réunion, si bien que sur mon agenda j’avais un rendez-vous prévu de 17h à 22h. Celui là je ne risquais pas de le rater !

En fin d’après-midi direction le Hirschgarten, simplement le plus grand Biergarten de Munich avec ses 8000 et quelques places. Nous étions en semaine, pourtant il était rempli de braves bavarois. Je savourais cette dernière soirée passée dans un Biergarten en sirotant mon premier litre de bière. Les collègues étaient heureux de se retrouver et de pouvoir enfin se détendre. J’avoue que j’avais déjà un petit sentiment de nostalgie, sachant que j’allais bientôt les quitter. J’ai passé six mois à travailler avec eux et le temps s’est si vite écoulé que je n’arrivais pas à réaliser que c’était déjà la fin. Bientôt je ne pourrais plus m’amuser en écoutant leur accent bavarois, ni déguster de si bonnes bières, le tout baignée dans cette atmosphère si conviviale. M’enfin l’heure n’était pas aux larmes sèches mais au dîner. En effet, mon litre de bière étant descendu et n’ayant toujours pas la capacité de boire sans en sentir les effets joyeux, il était temps de dîner !

J’ai découvert qu’en plus des délicieux Breztels fraichement cuits et des saucisses si allemandes, ils proposaient des poulets rôtis. C’était parti pour un demi poulet rôti, qui à peine servi fut englouti. Je n’en démordrai jamais mais les allemands sont simplement de bons vivants. Ils savent manger, boire, sont conviviaux, en un mot ils savent vivre !

Le temps est passé extrêmement vite si bien que sans l’avoir vue venir, la nuit était tombée sur cette merveilleuse soirée d’été. Le challenge qui s’imposait alors à moi fut de feindre de ne pas sentir les effets de l’alcool. Mes collègues me tendaient une embuscade géante en payant tournée sur tournée, fort heureusement j’ai feinté en ne prenant « plus que » des demis (soit un demi litre) et j’ai géré jusqu’au bout.

En faisant le bilan, j’ai effectué un excellent stage en travaillant sur trois projets intéressants (bon over-dose d’excel sur l’un mais c’est la vie). J’ai appris énormément, tant sur leur façon de travailler qui est on ne peut plus efficace que sur la langue allemande. Cette dernière est d’une richesse certaine et loin des à priori franco-français qui désignent le français comme LA langue la plus riche au monde, je peux vous assurer que les allemands n’ont rien à nous envier, si ce n’est notre accent. Même si l’allemande n’est pas au premier abord l’une des langues les plus douces à écouter ou à parler, je m’étais accoutumée à cet accent et j’ose même affirmer que j’aime leurs intonations et leur façon de parler.

Je suis en train de me lire et je peux dire qu’il était temps que je rentre en France !