Visite de Xi'an
Comme Pingyao, Xi’an est l’une des dernières villes de Chine à posséder ses remparts intacts. Ils sont immense et doivent bien faire vingt mètres de large, c’est dire la taille de l’édifice. A chacun des quatre points cardinaux se trouvent une immense porte par laquelle on peut circuler. Les remparts sont tellement longs que beaucoup les visitent en vélo, tandem ou en voiturette pour les plus mous des muscles.
Ce que j’ai trouvé sympa à observer c’est le fait que les remparts entourent la vieille ville et que tout autour de grands buildings se construisent. Même si le centre-ville subit aussi cette métamorphose, c’est dans une moindre mesure par rapport à ce qui se construit tout autour des remparts. De nombreuses grues promettent des immeubles plus haut les uns que les autres. Ce ne sont pas les remparts, pourtant imposants, qui pourront stopper l’appétit des chinois et la croissance de leur pays.
De nuit, la ville est particulièrement jolie. Tous les remparts sont illuminés, ainsi que la majorité des bâtiments touristiques. Cela invite à redécouvrir cette ville de nuit ce qui tombait bien puisque j préfère de loin les balades nocturnes à celles de la journée. En effet, le soir tout est relativement calme, les klaxons se font plus rare, moins de véhicules, moins de piétons et pourtant la ville ne dort pas : c’est simplement une autre vie qui s’y déroule.
Je suis encore tombée sur des chinois qui dansaient malgré le froid. Puis c’est à la tombée de la nuit que les vendeurs ambulants sortent et proposent toutes sortent de brochettes, de soupes ou encore de nouilles sautées.
Alors que je me dirigeais vers le quartier musulman, l’un de mieux conservés de la ville, j’ai vu des lampions s’élever dans le ciel. En m’approchant, j’ai vu des groupes de chinois qui allumaient une bougie avant de la placer dans le lampion. L’air chaud dégagé permettait alors au lampion de s’envoler (mini montgolfière !). A partir de la fin décembre jusqu’au nouvel an chinois (mi-février), les chinois peuvent faire des vœux et lâcher un lampion dans le ciel afin qu’il se réalise.
Enfin, j’ai atterri dans le quartier musulman. Tous les soirs se tient dans la rue commerçante principale un marché de nuits où se mêlent milles et une saveur. Sur de nombreuses étales se trouvaient des fruits sécher dont les couleurs vives invitaient à la dégustation. En plus, les musulmans cuisinaient différents plats et proposaient de nombreuses brochettes et galettes différentes. J’ai tenté un plat qui paraissait appétissant et je n’ai simplement pas pu le finir : ils s’étaient lâchés sur le pot de piment, ça me brûle encore !
Bon côté hygiène c’était à la chinoise : tout traîne un peu partout mais il suffit de ne pas (trop) y penser lorsque l’on mange !