Die Kultfabrik

Publié le par Véro

Jeudi soir et l'arrivée de Daniel annoncent un gros weekend en perspective. Comme il se doit, monsieur n'est pas arrivé les mains vides, pour ne pas dire chargé comme un mulet: une "caissette de 10L de bière" (de toute façon ca se vend soit en caisse, soit à l'unité, il n'a pas eu le choix) et une bouteille de Baileys. Au fait inutile de le préciser mais au programme du weekend, pas de programme. Ganz normal Junge!


Nous discutions avec mes potes allemandes et émettions l'hypothèse de sortir. Là nous avons réveillé la clubeuse qui sommeille en Désirée-Chantale. Non vous ne rêvez pas, il s'agit bien d'une allemande mais avec un prénom qui sonne bien de chez nous. Elle nous a proposé d'aller à la Kultfrabrik, traduire littéralement par l'usine culte. Il s'agit d'un lieu qui rassemble quelques 20 boites de nuit et une grosse salle de concert, l'un des lieux branchés à tester absolument!


Petit trajet en RER, tellement bereit que nous avons failli rater la station:

Première approche : l'entrée qui fait penser à un mini parc d'attraction moisi, je te colle des néons par ci par là avec une grande carte pour ne pas se perdre entre les différentes boites. Enfin bon le jeudi soir c'est 3€ pour l'accès à trois boites, ca va mais un peu d'appréhension. Ce n’est pas que le Gormen's (Clermont city) et ses fabuleuses soirées me hantent, mais presque!

Désirée nous a conduits au « Rafael ». A l’intérieur l’ambiance était « classique » pour une boite, pas de syndrome Gormen’s. Nous ne sommes pas encore au niveau pour la musique allemande, mais un jour nous aussi pourrons nous trémousser en rythme sur la deutsche Musik !


Etant fatiguée et devant tout de même travailler le lendemain, nous sommes repartis relativement tôt après avoir ingurgité des trasho frites.


Le réveil allait être dur…et il le fut. Hop là, 3h de sommeil et direction MAN. Ca s’annonçait calme : personne dans le métro, encore moins dans le RER et je ne parle même pas du désert humain arrivée là-bas. C’est simple, je suis arrivée au bureau et il n’y avait juste personne. Fort heureusement c’était ouvert et je pouvais travailler toute seule. Au final seul le boss et un autre stagiaire étaient là. Le point positif de la matinée est que j’ai réussi à extorquer des jours de congés ! Une semaine en avril et une en juin, c’est Geschenke.

J’en ai même profité pour me rendre dans le Selbst-shop. Il s’agit de petits magasins en self service qui sont repartis sur tout le site. On y trouve de tout, du pain, des biscuits, des sandwichs, du lait, des œufs, fruits….Michel. Vu la quantité de cochonneries que les allemands mangent non-stop au travail, le ravitaillement a été prévu en conséquence. Cela dit c’est bien pratique d’avoir ce type de superette à deux pas des bureaux.

Publié dans Sorties en Allemagne

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