Bus de nuit
Cette nuit là j’allais tester un nouveau moyen de locomotion : le sleeping bus. Ce dernier allait me mener à Hué, une ville située à 600 kilomètres de Ninh Binh et le trajet allait durer douze heures.
Alors que j’attendais le bus à l’hôtel, j’ai de nouveau sympathisé avec des locaux. Décidemment c’était la journée ! L’une des employées de mon âge ne s’attendait pas à ce que je parle français. Délit de sale gueule hein ;-) Cela dit je ne m’attendais pas non plus à ce qu’elle parle un français tout à fait correct, sans compter qu’elle n’était jamais sortie du Vietnam donc respect. Au bout de quelques minutes, cinq à six employés m’entouraient et ils désiraient tous me poser une question : « Qu’est-ce que tu étudies ? », « Combien de langues tu parles ? », « Est-ce que tu aimes le Vietnam ? », « Est-ce que tu es mariée ? »…. Ils étaient sympas comme tout, curieux et souriants.
Avec regrets nous nous sommes quittés après seulement une dizaine de minute d’échange. Je pris alors place dans le fameux sleeping bus. A l’entrée il fallait enlever ses chaussures. Puis je découvris avec joie des couchettes très confortables. Elles étaient superposées et disposées sur trois rangées :
Pour mon premier trajet en sleeping bus j’ai été séduite car équipée de mes boule case je me suis endormie et j’ai presque dormi d’une traite. Si bien qu’au réveil et six cent kilomètres plus loin, je pouvais partir à l’abordage d’Hué pour débuter une journée ensoleillée.