La merrrrrr

Ah la mer. Cela faisait plus d’un an que je ne l’avais pas vu d’aussi près.

C’était magnifique car d’une part les différents décors étaient splendides et surtout nous étions peu à être présents sur l’île. Elle est habitée par une population qui vit du tourisme, de la cueillette et de l’élevage. Il s’agit donc d’une population rurale et le tourisme est arrivé il y a peu ce qui fait qu’il n’a pas encore trop transformé le paysage (bon quelques hôtels sont en construction). Les vietnamiens vivent encore de manière plutôt authentique et je reviendrai en détail sur le village de pêcheur installé dans une grande crique de l’île.

Pour parcourir l’île, je n’ai pas pu résister et j’ai loué une moto qui ressemblait plus à un gros scooter mais bon ça suffisait amplement pour ce que j’avais à parcourir. Je me suis promenée au hasard mais j’avoue que j’ai vite tourné en rond. Une partie des routes de l’île sont interdites d’accès et sont seulement réservées pour les bus.

En fait lorsque j’ai regardé le paysage karstique (donc^^), je pensais que l’eau serait plutôt limpide comme c’est souvent le cas lorsque les fonds sont rocheux. Pas du tout, pour le coup elle avait plutôt une couleur marron près du rivage et bleue lorsque c’est plus profond. Le truc c’est qu’il n’y avait pas de rochers mais du sable ! Il s’agissait de plages sableuses.

Du fait du relief plutôt accidenté, il n’y avait pas de grandes plages pour faire la crêpe, recto-verso, mais plusieurs petites plages situées dans de petites criques. C’était trop bien car j’avais l’impression de marcher sur des plages privées où il y avait très peu de touristes. En plus, le paysage avait du caractère : jungle dans mon dos, rochers karstiques disséminés un peu partout sur l’eau, de belles vagues qui venaient gouter le sable du rivage et face à moi la mer qui défiait l’horizon.

Après avoir gambadé toute la journée par une forte chaleur (de l’ordre de 28/30°C) j’ai décidé de sortir ma combinaison de plongée, mon masque, mon tuba, mes palmes, ma planche à voile, mon kite-surf et mon scaphandre de combat pour aller défier les vagues. Let’s go.