Voguons vers Cat Ba

Publié le par Véro

Nous sortons vivants du bus et nous montons sur un bateau qui n’a pas la capacité de tous nous accueillir à l’intérieur. Un vietnamien prend mon sac et le dépose sur le toit du bateau, comme ça sans l’attacher. Je me suis dit que je n’étais plus à ça près avec mon sac. Durant tout le voyage il a glissé de gauche à droite au rythme des vagues.




Je me suis donc retrouvée à l’arrière avec quelques vietnamiens. Le bateau transportait aussi le moyen de locomotion préféré de la population : des motos. Les vietnamiens m’ont fait signe de m’assoir dessus. J’ai donc effectué la traversée assise sur une moto, stylé !



 

Toutefois je n’étais clairement pas à plaindre avec mon petit bateau surchargé qui penchait vers l’arrière parce que j’en ai croisé qui donnaient encore moins envie de naviguer à bord. Le moteur lâchait une fumée noire qui n’augurait rien de bon. De toute façon j’ai l’impression que la mentalité ici c’est « tant que ça fonctionne, on continue ».


 

Après une trentaine de minutes de navigation, j’aperçus au milieu d’un nuage de brume l’île de Cat Ba qui se devinait à peine. Le temps était gris et au loin les nuages semblaient toucher la mer. L’île nous montrait ses dents plus ou moins pointues qui sont nées de la terre ou plutôt de la mer. Cette partie du monde était recouverte par la haute mer il y a plusieurs centaines de millions d’années. Des couches de sédiments se sont donc déposées et accumulées. Puis les mouvements de la croute terrestres ont cassé tout ce petit monde, la merde s’est retirée et bonjour l’apparition des jolies petites roches. Ce type de paysage est appelé « karst ». Du coup l’érosion s’est occupée de creuser un peu dans tous ces petits cailloux et a disons arrondi les angles. C’est aussi pour cette raison qu’il y a de nombreuses grottes dont l’entrée est parfois bloquée suite à une montée des eaux.

A l’arrivée nous avons emprunté uns bus qui a traversé une bonne partie de l’île. Lors de ce trajet, j’ai crû que j’étais tombée sur l’île de « Lost, les disparus ». La végétation était ultra dense, le relief était accidenté et nous longions la côte où les vagues venaient s’écraser sur des rochers peu accueillants.

J’ai compris pourquoi l’UNESO avait classé une grande partie de l’île dont le parc national, où parait-il les singes sont les rois. Cette île avait toutes les options : cascades, lacs, jungle, singes, plage…



Publié dans Trips en Asie

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L
<br /> moto par-ci, moto par là : je ne te crois plus: je veux une photo de la motarde!!!!!<br /> <br /> <br />
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